vendredi 28 avril 2017

Cirque électoral en France

  Rassemblements hors des grandes places le soir du 7 mai

Le 8 mai, participez à la première mobilisation sociale du quinquennat !


Appel à se rassembler hors des grandes places, le soir du second tour des élections présidentielles, le 7 mai 2017, et éviter les écueils des habituelles grandes places parisiennes de la répression que sont République, Bastille, Nation.

Nous sillonnerons Ménilmontant, Belleville, Couronnes, Place des Fêtes, Stalingrad, Pyrénées, Télégraphe et nous ferons ce qu’il y a à faire face aux symboles du capitalisme et du pouvoir. Nous monterons des barricades et cramerons des poubelles pour nous réchauffer et refaire le monde. Nous occuperons la rue pour affirmer d’une manière claire et définitive que nous sommes ingouvernables. C’est ça notre projet ! Et comme le disait une pote de Macron : "There is no alternative !".

Ne soyons pas dupes ! Le prochain président de la République prépare déjà sa politique anti-sociale. Dès le premier jour de sa mandature, mobilisons-nous tous le 8 mai à 14h, place de la République à Paris pour lui dire que nous ne le laisserons pas appliquer sa politique ultra-libérale comme la #LoiTravail et sa volonté de gouverner avant l’été par ordonnances contre nos intérêts.

 

Le Pen-Macron


Quelques manifestations spontanées ont éclaté dans l'Hexagone peu après la publication des premiers résultats de l'élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier pour le second tour. 

Si la présence de la candidate du Front national (FN) est un moteur de ces mouvements qui se tiennent majoritairement en terres hostiles au FN, celle de l'ancien employé de la banque Rothschild l'est tout autant. Les manifestants dénoncent en effet une «mascarade électorale».

Nantes : «ni banquier, ni raciste»
A Nantes, une centaine de manifestants ont défilé dans les rue en scandant «ni Le Pen, ni Macron». Ils répondaient notamment à l'appel du collectif Nantes ingouvernable lancé il a quelques jours : «Quels que soient les deux finalistes du spectacle électoral, nous aurons toutes et tous une bonne raison de nous retrouver dans la rue, plutôt que d’assister, médusés et isolés à la soirée électorale devant un écran.»
A plusieurs reprises les forces de l'ordre sont intervenues pour diviser le cortège, ce qui n'a pas empêché les dégradations de mobilier urbain ou les feux de poubelles.

A Bordeaux, menée par des militants antifascistes, une centaine de personnes ont défilé dans les rues avec des slogans tels que «Plus d’élections, autogestion», ou encore «la jeunesse emmerde le Front national» mais aussi «la jeunesse emmerde le front républicain» et «Macron, Le Pen même combat». Des fumigènes ont été allumés derrière un banderole «On vaut mieux que ça» et quelques feux de poubelles ont émaillé le parcours improvisé ainsi que des jets de projectiles à l'encontre des forces de l'ordre, qui sont parvenues à disperser le cortège vers 22h30.
Rennes : «Macron, Le Pen, on n’en veut pas»
Dans la ville de Rennes, malgré un arrêté préfectoral interdisant tout rassemblement dans le centre-ville, environ 200 personnes sont parties en manifestation sauvage. Ils ont défilé dans les rues aux cris de «Macron, Le Pen, on n’en veut pas» ou encore «Rennes debout, soulève-toi», sans causer de dégâts majeurs. Un important dispositif policier était déployé, qui a pu «nasser» les manifestants.
Rouen :«A bas les élections et vive la démocratie !»
Une centaine de personnes se sont rassemblées à Rouen derrière une banderole «Les Français ont leur présidentielle, les révolutionnaires ont Rouen». Aucun incident majeur n'a été à déplorer.

Toulouse et Strasbourg : rassemblements anti-FN
Dans la ville rose, le rassemblement se focalisait davantage sur la candidate du Front national, que sur la «mascarade électorale». Une centaine de personnes s'étaient réunies sur la place du Capitole. Les forces de l'ordre, présentes en nombre, n'ont pas eu à se déployer. De la même manière, quelques personnes se sont rejointes à Strasbourg, pour marquer leur mécontentement de voir la candidate du FN présente au second tour. Elles ont brièvement bloqué le tram, avant d'être dispersées par la police. Ces actions dans de nombreuses villes ont fait écho à la «nuit des barricades» dans la capitale, où quelques minutes après l'annonce du résultat du premier tour de l'élection présidentielle, des violences ont éclaté.

POGO des CRS

Des broutilles pour une confirmation. Les banquiers peuvent faire l'économie des vieux parti, qui leur coûte cher pour des résultats médiocres, en imposant un des leurs sans passer par le circuit politique désuet des appareils.

Aucun commentaire:

Archives du blog