vendredi 4 mars 2016

Tous dans la rue, le 9 Mars !


Rassemblement à 14 heures, place de la République, à Paris.



Encore une fois une infecte mesure anti-sociale tombe comme un coup de gourdin sur la population française salarié. Le démantèlement du "Droit du travail" est au programme des planificateurs de néant. 
Une remise en cause des conditions déjà indignes de l'esclavage salarié qu'impose le capitalisme à la communauté humaine.
Et encore une fois tout va dépendre des plus jeunes et des plus combatifs d'entre-tous: Les Lycéens.

Il faudra au moins faire tomber ce gouvernement indigne et répandre une traînée de subversion qui fracasse tous leurs plans de domination policières pour espérer une brise de liberté dans cette époque infecte.
Même si ce mouvement démarre sur des mots d'ordre encore bisounours, un véritable potentiel existe pour foutre par terre cette mascarade mortifère qui n'en finit plus de nous nier.

« Le report du projet de loi ne suffit pas, nous refusons de discuter sur la base de ce texte. »

Des mobilisations auront lieu dans plus de 130 villes. « Peu importe le calendrier du gouvernement, le 9 mars doit marquer le début d’une mobilisation qui conduira au retrait pur et simple de ce projet de loi qui menace notre avenir. Nous nous réjouissons du foisonnement d’initiatives, ça fait super plaisir !  Rendez-vous sur Facebook », lance ainsi une coordination "citoyenne" mollassonne à l’origine du rassemblement parisien, Place de la République. Un peu plus tôt une intersyndicale traîne-savates CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL et FIDL manifestera pour exiger le retrait de la loi en partant à 12h30 « du siège du MEDEF, "rédacteur" de la loi, jusqu’au Ministère du Travail qui devra l’appliquer ».

À l’origine de cet appel à la mobilisation nationale, un « événement » Facebook avait été lancé le 23 février par « des salariés, des hommes et des femmes sans l’appui d’une organisation quelle qu’elle soit ». Écrit à l’attention des salariés, étudiants, lycéens, précaires, chômeurs ou retraités, qui survivent « avec des minimas sociaux en constante baisse », il appelle à mobiliser « contre le projet dit « loi travail » et plus largement contre la politique des Gattaz-Hollande-Valls-Macron-El Khomri et autres ».

Près de 80 000 personnes envisagent d’ores et déjà de répondre présentes à cet appel. Une nouvelle manifestation est envisagée dès le 10 mars « et les jours suivants jusqu’au retrait total de ce projet de loi ! ».
Des préavis de grèves ont été déposés par plusieurs organisations syndicales dans de nombreuses entreprises et secteurs d’activités, parmi lesquels la SNCF, la RATP et l’Éducation nationale. Plusieurs organisations syndicales étudiantes et lycéennes, ainsi que des mouvements de jeunesse, ont annoncé qu’ils se joindront à la journée du 9 mars.

Situation construite

Il est remarquable que le Média, souvent prompt à faire des historiques, soit peu disert sur l’échec du plan Devaquet en 1986, sur l’échec du CIP Balladur en 1994, sur l’échec du plan retraites de Juppé en 1995 ou sur l’échec du CPE de Villepin en 2006 (pour ne parler que de ceux-ci). Échecs tous consécutifs à des mobilisations massives, comme celle qui semble s’esquisser aujourd’hui contre le plan El Khomri.




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