jeudi 19 juillet 2012

ONUSIDA Pavoise !


Alors qu'en 2011 44% des africains n'ont toujours pas accès aux programmes de soins SIDA !

Alors que Le coût annuel d'un traitement antirétroviral est passé de 10.000 dollars par personne en 2000 à moins de 100 dollars en 2011...
15 millions de personnes ont besoin d'antirétroviraux mais seulement 8 millions de personnes contaminées par le virus du sida prennent des antirétroviraux fin 2011 dans les pays "en développement".
Et le fameux "Plan 2015" a été calculé avant la crise de 2007, donc dès cette année il devrait se stabiliser et commencer à régresser en 2013.
L'ONU est efficace partout, en Afrique comme en Syrie...

Lire leur prose auto-congratulante qui se gargarise de ses insuffisances pour en faire des triomphes...

"...le nombre de malades traités atteint un record

Depuis 2004, le nombre de séropositifs disposant d'un tel traitement dans les pays en développement a été multiplié par 26. Cela a entraîné en 2011 une baisse de 24% de la mortalité, avec environ 1,7 million de décès dus au sida comparativement au pic de 2005, précise le rapport d'Onusida rendu public à Washington, où se tiendra la 19e conférence internationale sur le sida du 22 au 27 juillet.

Le recul le plus spectaculaire du nombre de décès a été constaté en Afrique subsaharienne, région la plus dévastée par la pandémie, où l'augmentation de la proportion de séropositifs traités avec des antirétroviraux a augmenté de 19% par rapport à 2010 pour atteindre 56%. Cela s'est traduit par un recul de 31% des décès l'an dernier par rapport à 2005, souligne le rapport.

Des objectifs atteints en 2015?

Selon le partenariat de l'ONU contre le sida, 54% des quelque 15 millions de patients ayant besoin d'antirétroviraux dans les pays à revenus faibles et intermédiaires disposent désormais de ces traitements. «Une décennie de traitement antirétroviral a transformé l'infection du VIH d'une sentence de mort à une maladie chronique gérable», se félicite le secrétaire général de l'ONU,
Ban Ki-moon, dans une introduction au rapport.

Pour lui, «il y a désormais une véritable possibilité d'éliminer les nouvelles infections chez les enfants dans les trois ans et de parvenir à notre objectif d'assurer que la totalité des 15 millions de personnes ayant besoin d'antirétroviraux puissent en disposer d'ici à 2015».

Le nombre d'enfants de moins de 15 ans contaminés était d'environ 3,4 millions dans le monde en 2011, dont 91% vivaient en Afrique subsaharienne, indique le rapport onusien qui estime à 230.000 le nombre d'enfants décédés du sida cette même année. Mais la baisse de 24% des nouvelles infections chez les enfants en 2011 est encourageante.

Les États-Unis, premier financeur

Dans le monde entier, le VIH est la principale cause de décès des femmes en âge de procréer, notent les auteurs. Et environ 63% des séropositifs âgés de 15 à 24 ans sont des femmes.

Le coût annuel d'un traitement antirétroviral est passé de 10.000 dollars par personne en 2000 à moins de 100 dollars en 2011, précise l'Onusida. L'organisation se félicite des études cliniques montrant qu'une personne séropositive sous antirétroviraux réduit de 96% le risque d'infecter son partenaire sexuel.

Le rapport souligne en outre l'intérêt pour les sujets séronégatifs à haut risque de prendre quotidiennement des antirétroviraux pour mieux se protéger contre les infections.

Les investissements mondiaux consacrés au sida ont totalisé 16,8 milliards de dollars l'an dernier, en hausse de 11% sur 2010, mais encore loin des 22 à 24 milliards annuels nécessaires d'ici à 2015, déplore l'Onusida. L'aide internationale pour la lutte contre la pandémie s'est chiffrée à 8,2 milliards de dollars en 2011 dont 48% ont été fournis par les États-Unis..."



http://sites.google.com/site/tracesautonomes

Hollande confirme l'engagement financier de la France

Les promesses n'engagent que les cons qui y croient...

Le président français François Hollande a confirmé lundi l'engagement de la France à maintenir sa participation financière à la lutte contre le SIDA, notamment via la création de "fonds innovants". "La France est le deuxième contributeur financier" du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, "et elle entend poursuivre sa participation mais aussi la diversifier", a déclaré le chef de l’État dans un message vidéo, diffusé à l'occasion de la Conférence mondiale sur le SIDA qui se tient à Washington jusqu'au 27 juillet.

"Nous voulons créer des financements innovants, supplémentaires", a-t-il poursuivi. "C'est le sens de la taxe sur les transactions financières que mon pays a décidé de mettre en place dès le 1er août 2012. Aux sommets du G-20 et de Rio, j'ai proposé d'élargir cette taxe à l'échelle de l'Europe et du monde de façon à ce que nous puissions verser des sommes nouvelles à la lutte contre le SIDA", a-t-il rappelé.
Mutations ?
Des mutations génétiques ont été retrouvées dans une souche de virus HIV-1 les rendant résistantes à une catégorie de médicaments appelés inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTI). Ces médicaments sont des traitements de première ligne et sont notamment donnés aux femmes enceintes séropositives pour éviter de transmettre la maladie. Des traitements de seconde ligne existent aussi, mais ils sont nettement plus coûteux. Pour enrayer le phénomène, les chercheurs invitent les pays concernés à mieux surveiller les cas de résistance et établir des circuits d’approvisionnement sûrs pour éviter les ruptures de stock et les interruptions de traitements qui entretiennent la résistance.
Et Moscou Réprime !

Le tribunal de Moscou prolonge la détention du groupe de punk Pussy Riot jusqu'en 2013

 


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